Face au tollé soulevé par son étude psychologique pratiquée sur quelque 700 000 personnes, Facebook admet son erreur de communication.
Les révélations faites sur l’étude de Facebook au sujet de son test psychologique sur les émotions des internautes ont soulevé un important tollé dans les pays anglophones concernés. Il faut dire que cette étude consistait à manipuler les fils d’actualité de quelque 700 000 utilisateurs pour évaluer leur comportement, bien évidemment à leur total insu.
Si les intentions des auteurs de cette étude étaient peut-être saines, le sentiment d’avoir été manipulé qui prévaut depuis l’existence de cette étude plonge les utilisateurs dans l’expectative face aux pratiques du réseau social.
C’est ainsi que Sheryl Sandberg, la directrice des opérations de Facebook, avoue que « Nous avons très mal communiqué sur ce sujet ». Refusant de faire tout autre commentaire, elle ajoute néanmoins que « Nous prenons très au sérieux la question de la vie privée au sein de Facebook ».
Si les utilisateurs sont inquiets, c’est aussi le cas des politiques vu que le Royaume-Uni compte ouvrir une enquête pour déterminer si Facebook a violé la loi en manipulant en secret les émotions des utilisateurs. Cette affaire n’est donc pas encore prête de se calmer.