Alors que les révélations au sujet des écoutes de la NSA ordonnées par les États-Unis ne cessent pas de provoquer des vagues d’indignation planétaire, le secrétaire d’État américain, John Kerry, a reconnu que les États-Unis étaient parfois allés « un peu trop loin ».
Alors que les écoutes de la NSA ordonnées par les États-Unis ont engendré des vagues d’indignation planétaire ces derniers jours, surtout vis-à-vis des pays alliés, le secrétaire d’État américain, John Kerry, a reconnu que les États-Unis étaient parfois allés « un peu trop loin ».
C’est en compagnie de William Hague, son homologue britannique, que John Kerry a tenté de justifier les pratiques de renseignement et de collecte d’informations employées dans la lutte antiterroriste, tout en admettant ouvertement que « dans certains cas, je vous le concède, certaines actions sont allées trop loin », ajoutant, « nous allons nous assurer que cela n’arrivera plus à l’avenir ».
Si le Président des États-Unis, Barack Obama, et maintenant John Kerry tentent d’apaiser la levée de boucliers mondiale conte les pratiques Américaines, il n’est de loin pas certain que ces pratiques changent radicalement vu que la commission sénatoriale du renseignement vient d’approuver, ce jeudi, la poursuite des programmes gouvernementaux de surveillance, même si un renforcement des contrôles a été demandé.