Les méthodes et les cibles des écoutes de la NSA ordonnées par les États-Unis ne cessent pas de soulever des interrogations aux quatre coins du monde. Après l’Europe, notamment la France et l’Allemagne, c’est au tour de l’Asie d’être au cœur de la tourmente.
La polémique au sujet des méthodes et des cibles des écoutes de la NSA ordonnées par les États-Unis ne cesse de s’étendre. Après l’Europe, notamment avec la France et l’Allemagne, c’est au tour de l’Asie de réagir.
Si la Chine a pour le moment fait part de « ses graves préoccupations » au sujet de ces écoutes, exigeant des clarifications et des explications, le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois demande aux États-Unis que les traités internationaux soient suivis à la lettre.
En Indonésie, la situation est nettement plus tendue avec la convocation de l’ambassadeur australien en raison du fait que des ambassades australiennes en Asie auraient été utilisées par les renseignements américains pour écouter les communications, notamment au niveau d’internet. Djakarta a également émis de vives protestations directement contre les États-Unis après que le magazine allemand Der Spiegel et le quotidien australien The Sydney Morning Herald aient révélé que des ambassades américaines, notamment celle en Indonésie, abritaient des systèmes d’espionnage pour l’interception de données.
En attendant de nouvelles révélations, ce qui ne saurait tarder au rythme où elles sortent, le monde entier est déjà contre les pratiques américaines. Mais qu’en est-il des pratiques en matière d’espionnage des autres pays ? Ça, personne n’en parle…