Alors que la sonde Rosetta se situe à 600 millions de kilomètres de la Terre, il est prévu que son atterrisseur Philae se pose sur une comète fin août pour l’explorer.
La sonde Rosetta a été récemment réveillée alors que la destination finale de son voyage approche : la rencontre avec la comète Tchourioumov-Guerassimenko. Pour cette rencontre a fin fond de l’espace, Rosetta embarque l’atterrisseur Philae qui devra se poser sur la comète pour l’explorer.
À l’instar de Rosetta, Philae est donc également sorti de son hibernation. Les équipes du Centre national des études spatiales (CNES) viennent d’ailleurs de confirmer que tout se passe bien en recevant, dans la nuit de lundi à mardi, les premières photos. Il s’agit de clichés des panneaux photovoltaïques de l’orbiteur.
Le voyage vers la comète Tchourioumov-Guerassimenko est encore long, la rencontre n’est prévue que pour fin août. Ce n’est que lorsque la Rosetta sera à moins de 30 km de sa cible que le site d’atterrissage pour Philae sera identifié pour une rencontre qui ne sera prévue qu’en novembre.
Une fois posé, le petit robot de 98 kg enverra des images, mais forera aussi la comète pour y faire des prélèvements. À défaut de pouvoir les ramener sur Terre, ils seront directement analysés sur place afin de tente d’en connaître la composition.
Comme l’explique expert Jean-Pierre Bibring, un responsable scientifique du projet au CNES, peu de choses sont actuellement connues sur les comètes. Les analyses de Philae pourraient fournir de très nombreuses réponses.