Entre 3 et 5 milliards de dollars de redressement fiscal pour Facebook

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Le côté face de Facebook est représenté par des chiffres trimestriels impressionnants. Le côté pile est que le réseau social est menacé d’un redressement fiscal de 3 à 5 milliards de dollars de la part du fisc américain.

À la lecture des derniers résultats trimestriels de Facebook, tout semble aller pour le mieux pour l’entreprise de Mark Zuckerberg. Le réseau social affiche en effet un chiffre d’affaires de 6,4 milliards de dollars, un bénéfice de plus de 2 milliards de dollars, ou encore quelque 1,71 milliard d’utilisateurs dans le monde. Le revers de la médaille est que le fisc américain s’intéresse de près à ses comptes.

Les enquêteurs des services fiscaux (IRS) se sont penchés sur les comptes de 2008 à 2013. Ils ont relevé que l’entreprise californienne a sous-évalué une partie de ses actifs pour l’année 2010, lorsqu’elle a transféré une partie de ses activités en Irlande. C’est ainsi que le fisc américain vient d’indiquer qu’il estime que l’entreprise doit entre 3 et 5 milliards de dollars à l’état américain.

L’optimisation fiscale dans le collimateur du fisc

Suite à cette annonce, Facebook a rapidement réagi pour dire qu’il n’était pas d’accord avec l’avis de l’IRS. Le réseau social a d’ores et déjà annoncé qu’il prévoit de déposer un recours auprès du tribunal chargé des affaires fiscales.

En fait, le fisc américain est exactement dans la même démarche que le fisc français et les fiscs des autres pays. Chacun de leur côté, ils partent en guerre contre l’optimisation fiscale. Aujourd’hui, on parle de Facebook. Il ne faut surtout pas oublier qu’Amazon, Google, Apple, Microsoft et autres sont tous dans le même panier en étant tous dans le collimateur du fisc.

Dans les montages financiers mis en place par les grands groupes, l’Irlande est souvent au cœur de leur stratégie financière. L’Irlande est en effet souvent choisie pour y implanter le siège européen de ces entreprises car l’impôt sur les bénéfices (12,5 %) est l’un des plus bas de l’Union européenne. Après, différentes astuces sont utilisées, comme le « double sandwich irlandais » qui implique les Pays-Bas. [VIDÉO]

TAGGED :
1 commentaire
  • ironie: la vidéo explicative est hébergée par un autre fraudeur fiscal: Google… XD

    Quand est-ce que les journalistes vont devenir patriotes et utiliser les outils européens ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Quitter la version mobile