Un sur deux livres numériques est piraté selon Youboox, la plate forme de lecture numérique illimitée en streaming, connaissant ainsi une hausse importante du phénomène qui a commencé en 2001 avec Dmitri Skylarov.
Ce dernier avait réussi à contourner la protection des livres au format PDF et depuis, d’autres formats sont piratés tels qu’EPUB, DRM, PDF, etc. sur les sites de téléchargement à disposition et les réseaux peer to peer.
D’après Fabien Sauleman, cofondateur de Youboox, l’enjeu est grand et ne cesse d’augmenter visant une diversité de livres, pas uniquement les best-sellers, ainsi que les auteurs connus, qui sans réaction ferme des acteurs du livre, promet un avenir qui va nuire considérablement au secteur ; selon la même source toujours, un appui aux éditeurs est à activer rapidement !
KPMG, le premier groupe français de services pluridisciplinaires (audit, expertise comptable et conseil), a publié les résultats d’une enquête dans le même sens en 2014 : 71,4 % des éditeurs ont choisi une solution visant à lutter contre le piratage (Adobe à 43,2 % ou marquage « watermark » à 36,4 %), et pourtant on se retrouve sans gain et pire ; le piratage ne cesse d’accroître.
Les résultats du sondage effectué par Youboox concernent 100 titres numériques présents sur les plateformes officielles de lecture numérique francophone. La période de recherche est mars 2014. Résultat : 441 infractions sur 50% des titres dont 59% pour les BD, suivis par les œuvres de Science Fiction à 23%, ensuite les romans à 14% puis 4 % pour les autres catégories.
De plus en plus, la protection des biens devient une priorité, apparemment internet ne fait pas l’exception !
Ce n’est qu’un retour de bâton mérité. Les éditeurs n’ont décidément encore rien compris malgré les erreurs de la musique. Je suis dans le milieu de l’édition numérique. Et tant que les grands éditeurs ou une grande partie des éditeurs prendront les gens pour des idiots aussi ouvertement. Tant que le système fonctionnera comme ça, il en sera ainsi, et ils en sont les seuls responsables. Vendre des livres numériques aussi cher, avec en plus des protections qui empêchent de changer facilement de liseuse, des formats propriétaires (amazon, là les éditeurs ne sont pas responsables). On ne peut pas faire croire aux gens qu’un tel prix est légitimé sous prétexte de se faire facilement une marge colossale en justifiant ce prix avec des excuses toutes aussi bidon les unes que les autres.
Évidemment avec une telle logique de pensée qui dénote un réel manque d’intelligence, il n’y a pour eux qu’une solution, puisqu’ils voient dans l’acheteur un voleur, tout verrouiller. Alors qu’ils sont responsable de cet état de fait par leurs actes et manque de respect. J’achète pour ma part tous mes livres, mais quand je vois le prix de certains et de beaucoup de maisons d’éditions, je boycotte, c’est une honte.
Le jour ou cet industrie (comme d’autres, la musique) aura compris qu’elle ne peut lutter contre les changements de société mais les embrasser, on arrêtera peut être de reculer, et surtout il serait temps qu’ils arrêtent d’accuser les acheteurs, mais qu’ils remettent sérieusement en question leur manière de penser. Il est un peu facile de vouloir imposer de telles pratiques (prix, verrouillage) aussi peu respectueuse et abject aux acheteurs et demander en retour du respect.
Est ce que cet état de fait peut être inversé. Oui, car le numérique n’a pas trop percé en France encore. À cause justement de ces pratiques. S’ils respectent leurs clients. Les clients achèteront avec plaisir. Mais je ne pense pas qu’ils en soient capable, ils essaieront par tous les moyen de tout verrouiller pour obliger à payer le prix fort. À savoir, un livre numérique plus cher qu’un livre de poche.
J’en profite pour parler ici de mon livre numérique
« L’energie Mysterieuse » ecrit en 2013 et disponible sur toutes les librairies numériques du web.
On trouve aussi tous mes livres sur Google Play et Google Books
Le prix est dérisoire, environ 5 euros à 10 euros, mais je me suis donné beaucoup de mal pour écrire chacun des livres, et j’ai foi et confiance dans l’économie numérique !