Le smartphone virtuel Cicret a de quoi faire rêver en étant constitué d’un picoprojecteur affichant sur le poignet un terminal virtuel. Malheureusement le projet s’apparente un peu à une arnaque.
Une start-up française cherche à boucler une campagne de financement de 700 000 euros pour pouvoir achever le prototype d’un smartphone virtuel baptisé Cicret, et le mettre en production.
Ce smartphone virtuel ne serait physiquement composé que d’un bracelet. C’est par l’entremise d’un picoprojecteur qu’un terminal virtuel pourrait s’afficher sur le poignet. Baptisé Cicret, ce smartphone virtuel a de quoi séduire tous les technophiles vu qu’il s’agit de concrétiser un concept smartphone virtuel.
Mais vu que le projet n’a pour le moment réuni que 14% de la somme escomptée, c’est que quelque chose cloche dans le projet.
En fait, même si le projet a de quoi faire saliver n’importe qui, la réalité est que cette start-up française n’est composée que de cinq personnes, dont un seul technicien. De plus, la firme n’affiche aucun partenaire industriel ni aucun brevet déposé.
Alors que ce projet nécessiterait une plus grosse structure pour avoir une chance d’aboutir, le peu de moyens à disposition semble largement insuffisant pour l’ampleur de ce développement.
Si l’idée d’équiper un bracelet d’un picoprojecteur et de capteurs peut encore sembler plausible, il est également force de constater que le plus petit picoprojecteur actuel apparait encore trop gros pour un bracelet, sans parler de la batterie que nécessiterait un tel système.
Malgré le fait que la start-up affirme avoir déjà convaincu un riche investisseur indien de la pertinence de son projet, celui-ci s’annonce très peu crédible, donc malheureusement assimilable à de l’arnaque. Dommage, l’idée a de quoi séduire… peut-être dans quelques années.