DoubleClick s’est engagé à lutter contre les inventaires publicitaires frauduleux. C’est dans cette logique que la régie publicitaire, spécialisée dans le ciblage comportemental, annonce plusieurs nouvelles fonctionnalités.
L’EMEA DoubleClick Leadership Summit se déroule actuellement (du 2 au 4 décembre) à Dublin. À cette occasion, la régie publicitaire, spécialisée dans le ciblage comportemental, a fait plusieurs annonces. L’une d’entre elles concerne de nouvelles fonctionnalités qui vont permettre aux annonceurs d’avoir des garanties supplémentaires sur les emplacements publicitaires disponibles sur DoubleClick, ce qui permettra aussi aux éditeurs de mieux monétiser leurs inventaires premium.
Le problème des inventaires publicitaires est le même que celui de commander un sac à main de marque et de recevoir une imitation pas cher. Les inventaires publicitaires frauduleux se produisent lorsque les éditeurs font intentionnellement ressembler leur trafic à celui d’un autre site, qui lui est généralement bien connu, dans le but d’avoir plus d’annonces. La conséquence est que les annonceurs paient pour apparaître sur des sites avec lesquels ils ne veulent pas être associés, ce qui nuit à leur réputation, alors que les sites qui auraient dû profiter de ces annonces n’en ont pas profité.
DoubleClick Bid Manager bloque de nombreux cas de fausse déclaration de domaine
Pour lutter contre ce problème, la régie annonce DoubleClick Bid Manager, une nouvelle fonctionnalité qui va bloquer de nombreux cas de fausse déclaration de domaine. Lorsqu’une source d’information révèle un domaine frauduleusement dénaturé, un filtre est utilisé pour exclure l’inventaire invalide avant que les annonceurs puissent enchérir.
Ce filtre protège les annonceurs, mais aussi les éditeurs. Ils sont en fait assurer que leurs emplacements publicitaires disponibles seront correctement valorisés et mieux défendus contre les fausses déclarations.
DoubleClick Bid Manager est une nouvelle fonctionnalité qui sera amenée à évoluer. L’intention de la régie est de l’améliorer afin de défendre la plate-forme, mais surtout défendre les annonceurs et les éditeurs, sans que ceux-ci aient à maintenir des listes noires de leur côté. Cette protection contre les inventaires publicitaires frauduleux est donc une première étape de cette démarche.