Notamment grâce au doublement des ventes de sa division mobile à la suite du rachat de Motorola, Lenovo annonce des résultats financiers supérieurs aux attentes des investisseurs.
C’est ce mardi que le groupe chinois Lenovo a publié ses résultats trimestriels. Après avoir payé 2,91 milliards de dollars à Google pour lui racheter les combinés Motorola, cette acquisition finalisée le 31 octobre fait que les résultats intègrent deux mois de résultats de Motorola.
Cette acquisition porte d’ailleurs ses fruits vu que Lenovo annonce pour la première fois de son histoire avoir vendu plus de 10 millions de portables sur un trimestre.
Financièrement parlant, le chiffre d’affaires du trimestre octobre-décembre a augmenté de 31% à 14,1 milliards de dollars. Celui de la seule division mobile a pour sa part explosé de 109% à 3,39 milliards de dollars.
En raison de l’acquisition de Motorola, mais aussi de l’activité des serveurs d’entrée de gamme d’IBM, le bénéfice net du groupe a reculé de 4,5% par rapport à la même période de l’année précédente, soit 253 millions de dollars.
Alors que les attentes des investisseurs étaient un chiffre d’affaires de 13,71 milliards de dollars et sur un résultat net de 200 millions, Lenovo a donc largement dépassé les attentes. En réaction, le titre du groupe chinois a bondi de plus de 7% à la Bourse de Hong Kong.
Au niveau des ventes, Lenovo reste le leader mondial des PC avec une part de marché record de 20% pour un chiffre d’affaires atteignant 9,15 milliards de dollars. Les livraisons du groupe ont augmenté de 5% au troisième trimestre alors que la demande du secteur a reculé de 3%.
Au niveau des smartphones, Yang Yuanqing, le directeur général de Lenovo, estime que son groupe se distingue de ses rivaux chinois, Xiaomi et Huawei Technologies. Si les trois concurrents sont en compétition pour devenir le numéro trois mondial des téléphones intelligents derrière Samsung et Apple, il estime que « Nous ne sommes pas dans la même catégorie que les autres groupes chinois, car maintenant, nous sommes un acteur mondial ». En effet, Xiaomi et Huawei restent à l’écart de la plupart des marchés occidentaux.