L’étude menée par l’Université de Bristol au Royaume-Uni est apparue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences stipule que la disparition des dinosaures était déjà en marche bien avant la chute de la météorite il y 66 millions d’années.
En effet, les dinosaures étaient enclins à l’extinction à cause d’une évolution lente et insuffisante pour le maintien de l’espèce.
Reproduction insuffisante
Les chercheurs ont démontré que la disparition des dinosaures avait été enclenchée 50 millions d’années avant le crash de la météorite. Pour cause, ces espèces ne se reproduisaient pas assez pour assurer leur pérennité d’où leur déclin. Il s’avère aussi certaines espèces tendaient à disparaître plus vite que d’autres, à l’instar des dinosaures au long cou, autrement appelés sauropodes, déclinaient plus vite que les théropodes dont le tyrannosaurus rex est une espèce.
Par ailleurs, la dérive des continents et l’activité volcanique accrue auraient aussi contribué à cette extinction anticipée. Le changement climatique ainsi que la limitation des mouvements des dinosaures a encouragé la diminution de la reproduction et par conséquent la disparition de certaines espèces bien avant l’entrée en collision de la terre avec l’astéroïde qui a les décimés.
La météorite a sonné le glas de ces espèces
Bien que les théories de disparition anticipée aillent bon train et que l’extinction des dinosaures a été amorcée bien avant la catastrophe, il n’en reste pas moins que la météorite de presque 10 kilomètres de diamètre qui s’est écrasée au Mexique à la péninsule de Yucatan, a été la grande cause de l’extinction définitive des dinosaures, il y a 66 millions d’années. La collision avait déclenché un nuage de poussière conséquent bloquant ainsi les rayons du soleil, ce qui a causé l’altération des températures et la mort imminente des plantes, ainsi privés de sources d’alimentation et confrontés à la détérioration de leur milieu naturel, les dinosaures étaient contraints à disparaître.