Suite à l’annonce du plan de suppression de 1 500 postes de travail, les syndicats de Bouygues ont obtenu un rendez-vous avec le ministère de l’Économie, du Redressement Productif et du Numérique.
C’est vendredi dernier que le ministre de l’Économie, du Redressement Productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, a reçu des représentants des syndicats CFTC, FO et la CFDT de Bouygues. C’est suite à l’annonce de la suppression de 1 500 emplois que ceux-ci ont demandé un entretien avec le ministre.
Alors qu’Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique, était également présente à cet entretien, les syndicats qualifient cette entrevue d’« occasion d’aborder la façon dont les suppressions de postes pouvaient être diminuées ».
C’est par exemple ainsi que la CFTC compte sur l’État pour rappeler à Martin Bouygues ses promesses faites lors de l’opération SFR, c’est-à-dire « son engagement à reclasser tout le monde dans son groupe, si tant est qu’il soit nécessaire de supprimer tous ces postes ». La CFDT souligne pour sa part que « cette nouvelle organisation met en danger les salariés qui restent […] et qui vont se retrouver avec une surcharge de travail ».
Alors que le ministère de l’Économie est en pleine négociation avec Bouygues au sujet du rachat d’Alstom, il n’est pourtant pas évident que l’État puisse réellement faire pression sur la préservation de l’emploi au sein de Bouygues Télécom. Une chose est en tout cas certaine, en montant au créneau, les syndicats annoncent que les salariés ne comptent pas se laisser faire… donc certainement affaire à suivre.