Chaque exécution publiée sur internet est l’occasion de relancer le débat du blocage de certains contenus. Dans le cas de la décapitation d’Hervé Gourdel, le blocage de YouTube a fonctionné.
La vidéo de la décapitation d’Hervé Gourdel a été publiée sur YouTube. Si on la recherche aujourd’hui, la vidéo complète de la scène à totalement disparu, seul subsistent les versions coupées qui ont été diffusées par les chaînes d’actualités.
Sans entrer dans la polémique de cette exécution, la question est bien évidemment de savoir comment bloquer de tels contenus, une interrogation qui revient à chaque exécution publiée sur internet.
Alors que YouTube ne bloque aucun contenu automatiquement, c’est le petit drapeau situé en bas de la vidéo qui permet aux personnes de signaler que la vidéo est à caractère sexuel, sanglant, haineux, illégal, etc., des annonces qui sont ensuite traitées 24h/24 et 7j/7 par des personnes qui prennent « rapidement » la décision de retirer ou pas les images signalées.
Comme l’avait expliqué un porte-parole de YouTube, « Les vidéos présentant certains types de contenus, comme ceux mettant en avant de la violence gratuite, des discours de haine et/ou d’incitation à commettre des actes violents, sont supprimées quand elles nous sont signalées par nos utilisateurs. Nous bloquons aussi les comptes enregistrés par des membres de groupes désignés comme organisations terroristes étrangères et utilisés à titre officiel pour promouvoir leurs intérêts ».
Pour le respect d’Hervé Gourdel, cette politique a parfaitement fonctionné dans son cas.