L’encéphalomyélite myalgique ou syndrome de fatigue chronique (EM/SFC) est une affection qui se caractérise par une fatigue importante. Des chercheurs ont découvert que l’exercice aide à améliorer les symptômes.
Les causes exactes de l’encéphalomyélite myalgique ou syndrome de fatigue chronique (EM/SFC) sont pour le moment inconnues. Cette affection qui se caractérise par une fatigue importante semble déclenchée par un grand nombre de facteurs.
Ces symptômes sont une fatigue extrême, les sujets étant constamment épuisés sans que le sommeil améliore quoi que ce soit. Ils sont également sujets à une faiblesse musculaire et des douleurs articulaires, ainsi que des problèmes de mémoire et de concentration.
On sait maintenant que l’EM/SFC peut toucher des personnes de tous les âges et de tous les milieux, et que cela touche plus les femmes que les hommes.
Dans une étude publiée dans le journal The Lancet Psychiatry, des chercheurs du King’s College expliquent que les patients qui ont réussi à vaincre leur crainte de l’exercice ont montré une grande amélioration des symptômes. Selon eux, les thérapies qui encouragent l’activité régulière sont le meilleur moyen de lutter contre le syndrome de fatigue chronique.
Le plus gros problème à vaincre est que les patients atteints de cette pathologie ont peur de faire de l’exercice par craint d’être encore plus fatigués ou endoloris. Les scientifiques ont constaté qu’une fois qu’ils avaient vaincu leur crainte, qu’ils sont devenus plus actifs, leur état a commencé à s’améliorer.
Le Professeur Trudie Chalder explique : « Les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique a d’avoir des activités normales comme tout le monde, de voir des amis ou aller dans les magasins ». « Les résultats suggèrent que les thérapeutes pourraient encourager des activités plus physiques, comme la marche. Nous ne disons pas dire qu’il juste prendre un vélo, cela doit être fait progressivement et avec précaution. […] Certaines personnes sont liées à leur lit. Il faut commencer par juste les faire lever, ou s’asseoir sur le lit pendant quelques minutes ».
Le Dr Charles Shepherd, conseiller médical auprès de l’Association EM, estime pour sa part qu’il faudrait trouver d’autres traitements en expliquant que « Nous craignons la façon dont les résultats de cette étude seront interprétés, ils peuvent renforcer l’idée simpliste faite sur l’EM/SFC ».
Le Professeur Trudie Chalder précise bien qu’il est faux de penser que les personnes atteintes d’EM/SFC sont paresseuses, « elles ont tendance à être le contraire ».