Alors que les États-Unis sont les premiers à dénoncer les cyberattaques en provenance de Chine, Russie ou encore Syrie, c’est surtout pour mieux cacher ses propres attaques.
Les récentes attaques contre le New York Times et Twitter par l’Armée électronique syrienne ne sont que des exemples des cibles américaines visées par des cyberattaques. Mais dans cette guerre de l’internet, les États-Unis ne sont surtout pas aussi blancs qu’ils essaient de le prétendre en dénonçant ces attaques.
En effet, selon des documents fournis par Edward Snowden, les services de renseignement américains ont lancé 231 cyberattaques en 2011, infectant des dizaines de milliers de machines par des logiciels espions. En réalité, c’est le projet GENIE qui est derrière tout cela, un programme visant à placer sous un contrôle américain discret des machines stratégiquement choisit.
C’est ainsi que 21 000 machines étaient « sous contrôle » de logiciels malveillants implantés en 200, un chiffre qui serait aujourd’hui passé à plus de 85 000 ! Il est vrai, à l’instar des virus informatiques comme Stuxnet, que les États-Unis utilisent les mêmes armes que les pirates informatiques pour cibler des pays comme l’Iran, la Russie, la Chine et la Corée du Nord, typiquement tout ce qui touche au nucléaire.
Au final, les États-Unis n’ont de loin pas les mains aussi propres que cela, car même si les attaques américaines se différencient de celles subies par le fait qu’elles ont un fondement politique un sécuritaire face au vol de secrets industriels ou au gain financier, cela reste toujours du cyberterrorisme.