Tels les chats et les souris, la police et les voleurs, la cyber-sécurité vise à empêcher les hackers de nuire. Dans son dernier rapport Data Breach Investigations, Verizon montre que l’écart se creuse pour une situation qui devient de plus en plus alarmante.
L’opérateur Verizon a méticuleusement analysé 63 000 piratages informatiques afin d’en extraire son rapport Data Breach Investigations, un rapport qui se veut alarmant sur la situation de la cyber-sécurité.
Les conclusions de ce rapport sont éloquentes, les hackers vont de plus en plus vite pour pirater les données des systèmes informatiques. Plus inquiétant, s’il faut quelques jours pour que des cybercriminels exploitent une faille, il faut bien plus de temps pour que la même faille soit identifiée puis corrigée, des opérations qui prennent grosso modo un mois.
Dans le même ordre d’idée, le rapport souligne que les hackers vont de plus en plus vite alors que le temps pour appliquer des contre-mesures ne s’est que peu réduit au cours de ces dernières années.
Le rapport Data Breach Investigations souligne également qu’il existe neuf cyber-menaces types, des menaces qui ne visent pas forcément tout le monde. Si des clics déclenchants des « J’aime » peuvent toucher tous les internautes, le cyber-espionnage très sophistiqué vise avant tout les instances économiques et politiques alors que le vol de données bancaires ou les attaques DoS ou DDoS visent plus les sites commerciaux.
Ce fossé qui ne cesse de se creuser expose une nouvelle fois toute la problématique des chats et des souris, de la police et des voleurs, de la cyber-sécurité et des hackers pour savoir si nos données sont en sécurité dans un monde de plus en plus connecté.