Est-ce que l’homme a réussi dans sa mission de protéger la couche d’ozone ? C’est ce que laissent penser les résultats de la dernière évaluation de la situation.
Les scientifiques qui évalués les efforts entrepris en matière de protection de la couche d’ozone sont formels : le trou dans la couche d’ozone diminue, et même la couche d’ozone reprend de l’épaisseur sur l’ensemble de la planète.
Cette inversion de la tendance trouve certainement son point de départ dans le protocole de Montréal signé en 1987, un accord pour lequel 196 États se sont engagés à supprimer les CFC, ces fameux gaz à effet de serre. Si les industriels ont réussi à remplacer les gaz contenus dans les aérosols, les systèmes de réfrigération de nos frigos et de nos climatiseurs, il n’en demeure pas moins que les nouveaux gaz restent préoccupants pour la couche d’ozone.
Dans son évaluation, les scientifiques soulignent que le trou dans la couche d’ozone se forme toujours au-dessus de l’Antarctique, mais que sa taille ne grossit plus, qu’il pourrait même se résorber à partir de 2050. Alors que cette évaluation est faite tous les quatre ans, reste à espérer que cette tendance perdure, car la couche d’ozone est essentielle en tant que filtre pour les rayons UV du soleil pour éviter des cancers de la peau et des cataractes chez l’homme, mais aussi pour réduire les effets dommageables sur le plancton et la végétation.