Après Londres et Tel-Aviv, c’est à Séoul que Google a inauguré son premier campus en Asie dédié à l’innovation.
C’est en présence de Park Geun-Hye, la présidente de la Corée du Sud, que Google a inauguré à Séoul son troisième campus dédié à l’innovation.
Après Londres et Tel-Aviv, Séoul a droit au premier campus de Google en Asie.
C’est dans le quartier chic de Gangnam, une sorte de Silicon Valley sud-coréenne, que ce campus a officiellement ouvert ses portes ce vendredi. « Nous arrivons au moment critique où des start-ups coréennes vont prendre une dimension internationale », s’est félicité Jeffrey Lim, le patron du campus.
Ce campus réunit des salariés de Google, des entrepreneurs accomplis, mais aussi de jeunes créateurs désireux de lancer leur startup dans un pays qui a longtemps privilégié les « chaebols », les mastodontes industriels tels que Samsung.
« La bonne chose en Corée, c’est que nous évoluons, et nous pouvons évoluer très vite », a déclaré April Kim, cofondatrice et PDG de ChattingCat, une start-up qui développe une application de correction automatique de l’anglais.
Il est à noter que dans le but d’aider les projets innovants, alors que les jeunes entrepreneurs se plaignent des nombreux obstacles administratifs qui découragent l’initiative, le gouvernement sud-coréen a débloqué en 2013 une enveloppe de 3 300 milliards de wons (2,7 milliards d’euros) sur trois ans.
Il est à noter que Google prévoit également l’ouverture de campus à Sao Paulo, Varsovie et Madrid.