Arrêtée alors qu’elle portait des Google Glass en conduisant, le procès d’une automobiliste a commencé hier, 16 janvier, en Californie. Premier procès impliquant des Google Glass, le verdict donnera un indicateur sur l’avenir des accessoires connectés.
En vertu du Code de la route californien, il est interdit de conduire un véhicule motorisé équipé d’un récepteur TV, d’un écran ou de tout autre moyen d’afficher un signal vidéo, exception faite des équipements de conduite. C’est en vertu de cette loi qu’une automobiliste portant des Google Glass a été verbalisée.
Si Cecilia Abadie, la conductrice en question, a premièrement été verbalisé pour un excès de vitesse, l’agent de police qui l’a initialement arrêtée n’a pas omis de spécifier qu’elle portait des lunettes connectées, des lunettes « allumées » qui auraient pu « perturber la concentration de la conductrice avec des images et du texte incrusté dans son champ de vision ». Selon la conductrice, ses lunettes étaient éteintes au moment des faits et se seraient allumées lors de l’arrestation.
Toujours est-il que le cas des Google Glass sera certainement abordé lors de ce procès, surtout qu’un tel accessoire tombe dans un vide juridique. Dès lors, le verdict est particulièrement attendu, car il donnera une indication sur la manière dont la justice va appréhender ces nouveaux accessoires connectés.