Les conducteurs vont devoir s’habituer à la réalité augmentée

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

La réalité augmentée s’invite déjà dans les voitures par l’intermédiaire de l’affichage tête haute qui utilise le pare-brise comme écran. Cette technologie équipera des millions de véhicules dans les années à venir.

À l’image du SUV Bentley Bentayga, certaines voitures embarquent déjà de la réalité augmentée avec des systèmes d’affichage tête haute qui utilise le pare-brise comme écran. Il faut l’avouer que ce sont essentiellement des modèles haut de gamme qui ont droit à ce genre de technologie pour le moment.

La réalité augmentée dans les voitures est pourtant quelque chose qui devrait se démocratiser dans les années à venir. L’analyste ABI Research estime en effet que ce sont plus de 11 millions de nouveaux véhicules qui seront équipés de ce genre de technologie dans les dix ans à venir, mais aussi plus de 5 millions de systèmes supplémentaires qui seront installés dans des véhicules déjà achetés. Le moins que l’on puisse dire est que les conducteurs devront s’y habituer.

Plus de sécurité grâce à la réalité augmentée

En affichant des données utiles sur le pare-brise sans empêcher le conducteur de surveiller son environnement, la réalité augmentée est une technologie sécuritaire qui devrait engendrer une conduite plus sûre. De tels systèmes peuvent donner des informations pertinentes de navigation comme une flèche pour indiquer la nécessité de bifurquer au prochain embranchement, ou de sécurité en prévenant de l’approche d’un cycliste ou d’un motard.

Le défi que les systèmes actuels doivent relever est qu’ils doivent être utiles sans être distrayant. Il serait par exemple mal venu qu’un affichage tête haute notifie des alertes des réseaux sociaux, ce qui serait une dangereuse distraction pour le conducteur. Dès lors, les concepteurs de ses systèmes doivent trouver un équilibre entre ce qui doit être affiché, qui doit être utile, et ce qui ne doit pas être montré au risque d’être un divertissement dangereux.

« Il est primordial d’utiliser la réalité augmentée avec modération, de façon minimaliste, et seulement pour afficher les informations pertinentes et contextuelles nécessaires à l’amélioration de la perception du conducteur sur la route », prévient Dominique Bonte, vice-président d’ABI Research.

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