Un conducteur toujours obligatoire, même pour les voitures totalement autonomes

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Alors que plusieurs constructeurs testent des voitures autonomes en Californie, les autorités travaillent sur une révision de la loi. Même pour les véhicules totalement autonomes, un conducteur sera obligatoire.

En France, la loi est claire. Elle exige que le conducteur conserve la maîtrise de son véhicule, en toutes circonstances. Il est donc impossible de parler de voiture totalement autonome en l’état actuel. La question se pose aussi aux États-Unis plus particulièrement en Californie où plusieurs constructeurs testent des voitures autonomes.

Pour répondre à ce changement de manière de conduire, la Californie est en train de réfléchir sur les changements à apporter à ses lois. Pour l’heure, les changements prévus ne profitent pas véritablement aux voitures totalement autonomes. En effet, le Département des véhicules à moteur (DMV) de l’Etat ne veut pas de voiture sans conducteur, ce qui signifie qu’une personne devra toujours être derrière le volant, mais aussi que cette personne devra être en possession d’un permis de conduire et être capable, à tout moment, de reprendre le contrôle du véhicule.

Google, qui travaille depuis longtemps sur une voiture totalement autonome, a été le premier à réagir. Le géant du web s’est déclaré « très déçu » que la Californie bride ainsi le potentiel des voitures sans chauffeur.

Plusieurs questions restent encore ouvertes, comme celle de la responsabilité en cas d’accident. Aussi parfait que soit un véhicule autonome, un constructeur ne peut en effet pas garantir son infaillibilité.

Ainsi, alors que l’État de Californie planche sur une modification de ses lois pour prendre en compte les voitures autonomes, les assureurs planchent aussi sur le dossier dans le but de déterminer les responsabilités en cas d’accident.

En clair, alors que la voiture totalement autonome se profile à l’horizon en étant techniquement réalisable, sa commercialisation n’est pas pour demain en raison de tout ce qui gravite autour : loi, assurance, responsabilité, etc. Et là, on parle des États-Unis, un pays qui est plus en avance que la France sur la question.

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