La comète Tchouri continue son périple en se rapprochant du soleil, et Philae parler le 9 juillet après une quinzaine de jours sans donner de ses nouvelles.
C’est par Rosetta, la sonde qui a été chargée de le transporter, que Philae communique avec la Terre. La dernière communication a duré une vingtaine de minutes, dont 12 minutes sans coupures et d’une bonne qualité.
Le réveil saccadé de Philae… Pourquoi ?
Le problème s’est posé en réalité, au moment de l’atterrissage à l’automne dernier. Lors de précédents articles, nous avions décrit comment et où Philae avait atterri. L’explication de ses longs silences a pu être révélée par le centre spatial européen de Darmstadt en Allemagne ; l’endroit à la surface de la, où s’est posé le robot était un côté de la comète Tchouri à l’abri du soleil. Philae est équipée de batteries rechargeables fonctionnant à l’énergie solaire, ces dernières à plat ne pouvaient à ce moment précis, capter des rayons solaires.
La comète se dirige actuellement vers le soleil, ce qui explique vraisemblablement l’énergie captée, qui a pu permettre à Philae de communiquer avec la Terre le 9 juillet dernier ; toutefois 12 minutes seulement ont été vraiment fructueuses en termes de transmission.
L’objectif de la mission de Philae
Le centre spatial européen établit le contact avec le robot via la sonde Rosetta. Celle-ci est équipée d’instruments chargés de collecter les données recueillies par Philae et transmise ensuite au centre en Allemagne. C’est par l’un de ces instruments, nommé « Consert », que l’échange technique de 12 minutes a eu lieu avec Philae. L’un des chercheurs a précisé que ces données, bien que peu nombreuses, ont déjà permis de faire travailler Philae et ses 10 outils sur la recherche au sujet de possibles molécules organiques et la collecte d’informations utiles sur l’astre en question ; et c’est là l’objectif principal de la mission du robot et de la sonde qui l’accompagne.
On sait que le 12 et 13 août prochain, la comète sera le plus proche possible du soleil, ainsi les panneaux solaires de Philae pourront d’ici là faire le plein d’énergie. C’est l’espoir des astronomes du centre spatial européen, car, avec les batteries bien rechargées, Philae sera bien réveillée pour exécuter toutes leurs consignes et récupérer via Rosetta un maximum de données de recherche. Bonne chance à Philae en lui souhaitant de sortir de sa somnolence et de profiter de l’été astral de Tchouri et de l’éclat de ses rayons de soleil … pour être en pleine forme d’énergie aussi bien lui que Rosetta sa précieuse garde du corps !