Depuis sa mise en orbite autour de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, en août, la sonde Rosetta n’a cessé de se rapprocher de l’astre, passant de 100 kilomètres à normalement 10 kilomètres aujourd’hui.
La rencontre de la sonde Rosetta et la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko s’est tout d’abord faite par une mise en orbite à une centaine de kilomètres au mois d’août. Alors que l’objectif de la sonde européenne est de larguer le module Philae courant novembre, Rosetta n’a pas cessé de se rapprocher depuis.
C’est ainsi que l’orbite de Rosetta s’est progressivement réduite pour passer de 100 kilomètres de distances à 80 kilomètres. Le 10 septembre dernier, profitant d’être à 30 kilomètres du noyau, la sonde a subtilement manœuvré pour passer d’une orbite elliptique à circulaire comme le détaille une vidéo de l’ESA.
C’est ainsi que la sonde européenne évoluait à 30 kilomètres de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le 10 septembre dernier.
Ce rapprochement n’était qu’une étape vu que Rosetta a poursuivi ses manœuvres pour être à 20 kilomètres ce lundi 29 septembre. Comme le souligne le CNES, cette manœuvre est une opération inédite à haut risque.
L’idée de ce rapprochement est bien évidemment de faciliter le largage de Philae, le module qui devra se poser sur la comète au courant du mois de novembre. Mais d’ici là, cette proximité va avant tout servir à détailler la cartographie de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko dans le but de valider le site d’atterrissage prévu pour le module.
Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les images prises par Rosetta sous différents éclairages, des prises de vue différentes qui permettent de mettre en évidence de nombreux reliefs jusque-là invisibles.
Si tout se passe bien avec ce rapprochement à 20 kilomètres, une autre manœuvre sera alors entreprise dans une semaine dans le but de rapprocher Rosetta à 10 kilomètres du noyau, un dernier rapprochement qui sera crucial pour la réussite de la mission.