Le second patient équipé d’un cœur artificiel Carmat est mort samedi.
Le premier patient ayant reçu un cœur Carmat, en décembre 2013, avait succombé 74 jours après l’opération. Sa prothèse avait cessé brutalement de fonctionner.
En raison « d’une insuffisance circulatoire », le second patient, qui a reçu sa prothèse le 5 août 2014, a dû être hospitalisé le vendredi 1er mai. Constatant « une dérive fonctionnelle de la prothèse », l’équipe médicale a décidé de lui en implanter une nouvelle le lendemain.
« L’opération a été menée à son terme et la circulation sanguine a été rétablie », a expliqué Carmat. « Des complications postopératoires ont entraîné le décès du patient le lendemain », a précisé la société de biotechnologies française.
Âgé de 69 ans, ce patient menait une vie « quasi normale auprès des siens » depuis son opération.
Carmat précise que « une analyse des données de la prothèse est en cours afin d’identifier les causes possibles du décès et d’assurer des conditions de sécurité maximale pour le troisième patient implanté ».
L’expérimentation clinique du cœur Carmat prévoit d’équiper quatre malades en phase terminale. Un troisième patient a reçu une prothèse début avril.
Alors que d’autres prothèses existent en tant que solution provisoire dans l’attente d’une greffe, le cœur Carmat, conçue par le médecin français Alain Carpentier est pour sa part prévu pour remplacer de manière permanente un cœur défaillant.