Centrale nucléaire de Gravelines : 4 mois de prison avec sursis pour les militants de Greenpeace

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI
La centrale nucléaire de Gravelines, près de Dunkerque.

Les militants de Greenpeace qui s’étaient introduits dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Gravelines ont été condamnés à 4 mois de prison avec sursis pour avoir pénétré un court instant sur le site le 5 mars dernier.

C’était le 5 mars dernier, vers 6 heures, que des militants de Greenpeace s’étaient introduits dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Gravelines, près de Dunkerque. Après avoir franchi les grillages de clôture à l’aide d’une échelle double, les militants écologistes avaient passé au total huit minutes dans le site.

C’est devant en présence de cinq prévenus, quatre Français et un Britannique domicilié en France que 17 militants de Greenpeace ont été condamnés ce lundi par le tribunal correctionnel de Dunkerque à 4 mois de prison avec sursis pour avoir pénétré le site, alors que 3 d’entre eux ont également été condamnés à une amende de 500 euros pour avoir refusé un prélèvement buccal destiné à établir leur empreinte génétique.

Alors que le parquet avait requis 4 mois de prison avec sursis et une amende de 5 000 euros à l’encontre de tous les prévenus, le tribunal a donc partiellement suivi le réquisitoire.

Partie civile dans cette affaire, EDF n’a pour sa part pas réclamé de dommages et intérêts aux militants de Greenpeace malgré le fait que cette intrusion a coûté « plusieurs millions d’euros » à l’État, soulignant que « Ce jour-là, 150 gendarmes ont été déployés pour ratisser la centrale, vérifier si tout était en ordre ».

La centrale nucléaire de Gravelines, près de Dunkerque.
La centrale nucléaire de Gravelines, près de Dunkerque.
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