La Chine a fermé 42 sites internet depuis la mi-mars.
Les autorités chinoises ont intensifié leur censure d’internet depuis le limogeage de Bo Xilai, ancien chef du Parti communiste de Chongqing, dont la disgrâce avait suscité un flot de rumeurs sur le net à propos de luttes intestines au sein du PCC. Les requêtes utilisant les mots « enquête », « lutte politique » et les noms des différents protagonistes étaient toutes bloquées.
L’agence Chine Nouvelle annonce que 42 sites ont été fermés et plus de 210 000 messages ont été effacés !
Alors que des policiers du net veillent à empêcher la publication d’informations sensibles, les réseaux de microblog, très populaires, posent un nouveau problème aux autorités. Trop rapides pour les censeurs, ils n’arrivent (pour l’instant) plus les suivre… La Chine a déjà bloqué les sites internationaux Facebook, Twitter et YouTube pour limiter les « risques ».
Par ailleurs, plus de 1000 personnes ont déjà été arrêtées depuis le mois de février pour des crimes et délits liés à internet.