L’action de blocage routier lancé par les syndicats est en passe de résorber avec un retour à la normale dans de nombreux points.
C’est depuis hier soir à 22 heures que plusieurs centaines de camions ont bloqué des sites industriels, des zones d’activité ou des dépôts pétroliers à l’appel de l’intersyndicale, un mouvement qui a été suivi sur une cinquantaine de points en France. Un mois après le mouvement lancé par la CFDT, cette initiative vise à mettre la pression sur les organisations patronales à la veille du nouveau rendez-vous sur les négociations salariales.
Le mouvement a notamment touché les villes de Marseille, la banlieue lyonnaise, Bordeaux, Toulouse, Lille (Tourcoing), Metz, ou Reims. Les blocages les plus importants ont été constatés à l’Ouest, à Nantes, Caen et Rennes. Généralement, les actions ont consisté en des barrages filtrants.
Ce lundi, à la mi-journée, la situation est revenue à la normale dans plusieurs sites, selon Bison Futé.
Bien que le mouvement soit prévu jusqu’à demain, mardi, l’OTRE souhaite que le mouvement s’arrête puisque l’écart entre les requêtes syndicales et la réponse patronale est trop important pour trouver un accord. La position de l’OTRE est d’ailleurs toujours la même, +1,9% pour les plus bas coefficients à 1,3% pour les plus élevés. Jean-Marc Rivera, secrétaire national adjoint, souligne qu’il faut des réponses du ministère au sujet du cabotage illégal et du détachement des conducteurs, des épines qui entravent la recherche d’une vraie compétitivité pour les PME du transport.