Avant-hier, lundi, le groupe BlackBerry a annoncé son rachat par le fonds d’investissement Fairfax. Ce rachat pourrait bel et bien sonner le glas de l’ancien numéro un des smartphones.
Quelques heures après avoir annoncé anticiper une perte de près d’un milliard de dollars et vouloir réduire l’effectif de son personnel de 40%, BlackBerry vient d’annoncer avoir trouvé un accord pour son rachat par le fonds d’investissement canadien Fairfax.
N’ayant pas su anticiper les menaces représentées par l’iPhone et les écrans tactiles, Reseach In Motion a entamé sa dégringolade, une chute précipitée par son entêtement à privilégier les claviers physiques et les retards, notamment dans la sortie de BlackBerry 10. Face au dynamisme d’Apple, de Google et des autres, le retard accumulé n’a pas cessé de croitre.
Racheté un consortium d’investisseurs mené par le fonds Fairfax, son premier actionnaire, l’avenir de BlackBerry devrait passer par une sortie de la Bourse afin d’être restructuré à l’abri des marchés financiers. Mais la mainmise de financiers pourrait aussi, aux yeux de certains analystes, signifier l’ouverture de la voie du démantèlement du groupe.
Avec encore quelque 70 millions de clients dans le monde, principalement des appareils de ses anciennes gammes, l’avenir de BlackBerry est donc des plus sombres.