Barack Obama : un décret pour sanctionner les cyberattaques

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

C’est par un décret que Barack Obama a lancé un programme autorisant des sanctions économiques contre les pirates informatiques impliqués dans des cyberattaques visant les États-Unis.

C’est mercredi que le président américain Barack Obama a lancé un programme autorisant des sanctions économiques à l’encontre des pirates informatiques impliqués dans des cyberattaques contre les États-Unis, des mesures qui concernent autant les USA que l’étranger. « Une urgence nationale », a déclaré Barack Obama.

Ce nouveau décret donne la possibilité au Département du Trésor américain de geler les avoirs et les transactions financières des personnes impliquées dans des cyberattaques destructrices visant les États-Unis. Une démarche qui devrait toutefois rester « exceptionnelle » et ne concerner que des attaques qui cibleraient les infrastructures essentielles du pays, par exemple la défense et les systèmes bancaires.

Dans un communiqué, Barack Obama déclare : « Les intrusions et attaques informatiques, originaires pour beaucoup de l’étranger, visent nos entreprises, volent de secrets industriels, et coûtent des emplois américains. Les pirates iraniens visent les banques américaines. La cyberattaque nord-coréenne contre Sony Pictures a détruit des données et désactivé des milliers d’ordinateurs. Dans des piratages récents qui ont fait les gros titres, plus de 100 millions d’Américains ont vu leurs données personnelles compromises, y compris des informations sur leurs cartes de crédit ou des données médicales ».

Suite à l’annonce de ce décret, les réactions sont plutôt mitigées. D’un côté Joel Brenner, le responsable du contre-espionnage durant le second mandat de George W. Bush, estime que « l’administration Obama devient véritablement sérieuse. Ce décret met à profit la puissance économique des États-Unis contre les personnes qui nous pillent, nous aveuglent et nous mettent en danger », alors que d’autres avis sont plus sceptiques en arguant que le décret est « trop vague » et que sa marge d’application n’est « pas clairement définie ».

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