Pour les candidats au baccalauréat 2015 de la série L, l’épreuve phare reste la littérature. Ils ont 2 heures pour disserter et disséquer le sujet qui leur est soumis.
Pour la session du Bac L, cette épreuve de littérature a vu deux questions posées aux candidats ; la première notée sur 8 points, demandait à l’élève d’exposer et de commenter son avis sur le changement d’approche de la version finale du roman de Gustave Flaubert « Madame Bovary» : La version définitive de cette œuvre se terminant sur le triomphe du pharmacien Homais et non comme prévu sur « la petite fille de Charles envoyée aux écoles gratuites ».
Pour la seconde question dont le barème est fixé à 12 points, le candidat est invité à décliner sa réflexion sur la citation d’un critique : « C’est l’angoisse de la forme qui a de l’importance chez (Gustave) Flaubert. »L’élève devra exposer sa pensée en se basant sur son savoir de l’œuvre « Madame Bovary » et de ses tenants.
Corrections proposées…
Parmi les corrections proposées, on citera quelques idées directrices, les corrigés officiels étant accessibles via les sites prévus à cet effet.
Pour la première question, c’est comment expliquer la modification de la fin du roman de Flaubert « Madame Bovary » où c’est la victoire de Homais le pharmacien qui a été retenue et non la fin tragique sur le déclin de la famille Bovary. Pourtant des brouillons retrouvés de l’auteur, laissaient présager le contraire. La réponse qui pourrait être apportée serait la dérision dans laquelle Flaubert a voulu faire tourner l’idiotie de la bourgeoisie de l’époque, mais aussi le triomphe de celle-ci à travers le personnage de Homais le pharmacien. Ceci montrant à la fin cette inexorable chute aux enfers des Bovary.
Pour la seconde question, c’est un peu la personnalité de Flaubert qui a été visée par la citation du critique ; on y découvre l’anxiété, mais le réalisme de l’auteur de « Madame Bovary ». Dans ce roman, on y découvre de l’angoisse et de l’engagement volontariste et spontané … un sujet de littérature de bon cru !