Lorsque les avions sont au sol, ils brûlent du kérosène pour assurer leur climatisation et la génération d’électricité, ce qui va à l’encontre de la préservation de la qualité de l’air. Dès lors, comment polluer moins ?
S’il est logique que les avions polluent lorsqu’ils volent, ils polluent également lorsqu’ils ne volent, lorsqu’ils sont au sol, avant et après le décollage. En effet, pour assurer leur climatisation, mais aussi la génération d’électricité nécessaire à toute son électronique, ils brûlent du kérosène alors qu’ils sont au sol.
Selon un rapport émis par l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), les émissions d’oxydes d’azote des activités aéroportuaires, des aéroports parisiens de Charles-de-Gaulle et d’Orly, sont plus de trois fois supérieures à celles du périphérique, ce qui représenterait 6% des émissions de NOx en Ile-de-France.
C’est donc au nom de la préservation de la qualité de l’air que l’Acnusa veut développer des solutions de substitution aux moteurs auxiliaires des avions actuellement utilisés pour la climatisation et l’électricité lorsqu’ils sont au sol. Si une réglementation allant dans ce sens existe depuis juillet 2012, seulement 5% des postes de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle proposent actuellement des moyens de substitution.
Cela signifie qu’il existe une solution, voire d’autres, mais qu’elles doivent surtout être déployées à plus larges échelles.