Notre connaissance de notre système solaire pourrait bien être bouleversée. Des chercheurs pensent en effet qu’il pourrait avoir au moins deux planètes supplémentaires cachées au-delà de Pluton.
Avec le Soleil, Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et tous ses autres objets célestes, notre système solaire semble être parfaitement connu. Cette connaissance est par ailleurs étayée par les modèles couramment admis sur la formation du système solaire, des théories qui disent qu’il n’y a pas d’autres planètes en orbite circulaire.
Malgré cela, des chercheurs pensent qu’au moins deux planètes inconnues pourraient se cacher au-delà de Pluton. C’est dans le journal Monthly notices of the Royal astronomical society letters qu’ils viennent de publier leur découverte, des travaux qui risquent donc de faire grand bruit dans la communauté scientifique.
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs britanniques et espagnols ont découvert la trajectoire inattendue de divers objets observés derrière Neptune. Ces objets présentent « des paramètres orbitaux inattendus » qui « laissent croire que des forces invisibles altèrent leur distribution orbitale », explique Carlos de la Fuente Marcos, astrophysicien à l’université Complutense de Madrid et co-auteur de l’étude avec des scientifiques de l’Université de Cambridge. « Nous considérons que l’explication la plus probable est que d’autres planètes inconnues existent au-delà de Neptune et Pluton », ajoute-t-il.
Alors que ces déductions reposent sur l’étude du comportement orbital d’une douzaine d’objets transneptuniens extrêmes (ETNO), il ajoute que « Leur nombre exact est inconnu, car nos données sont limitées, mais nos calculs suggèrent qu’il y a au moins deux planètes, et probablement plus, aux confins de notre système solaire ».
Reconnaissant que leur théorie est en contradiction avec les modèles couramment admis et que leurs calculs se basent sur l’étude d’un petit nombre d’objets, les chercheurs assurent que d’autres résultats seront publiés dans les prochains mois.
Ils ajoutent : « S’ils sont confirmés, nos résultats pourraient révolutionner l’astronomie ».