Alors qu’Areva a annoncé une perte nette approchant les 5 milliards d’euros pour 2014, Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie et de l’Énergie annonce qu’elle souhaite constituer« une filière forte du nucléaire ».
La semaine dernière déjà, la presse française avait envisagé qu’Areva pourrait annoncer une perte supérieure à 4 milliards d’euros, en faisant remarquer que l’État n’envisageait pas le renflouement financier de l’entreprise pour le moment.
Ce lundi 23 février, le groupe nucléaire français Areva a annoncé une perte nette approchant les 5 milliards d’euros pour 2014 en soulignant que « la situation est difficile ». D’une manière provisoire, en attendant la publication de ses résultats annuels le 4 mars prochain, le groupe avance une perte nette à 4,9 milliards d’euros.
Alors que la perte avait été de 500 millions d’euros en 2013, la situation s’est donc passablement aggravée l’année dernière en raison d’une augmentation de ses provisions et d’une dépréciation de la valeur de certains actifs.
Alors que l’État français contrôle près de 87% d’Areva, Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie et de l’Énergie a annoncé son intention de constituer« une filière forte du nucléaire » en créant des synergies entre EDF, le Commissariat à l’énergie atomique, et le groupe nucléaire français Areva.