La juge Lucy Ko, en charge de diriger ce procès entre Apple et Samsung, vient de signifier son agacement aux représentants des deux parties en leur demandant un compromis sur la manière dont ils entendaient présenter de nouvelles pièces à conviction au jury.
Les deux premières semaines du procès qui oppose Apple à Samsung au sujet de la violation de propriété intellectuelle, ont été émaillées d’incidents et de passe d’armes durant lesquels chacune des parties s’efforçait de faire agréer par la Cour, à la dernière minute, un certain nombre de « preuves », bien évidemment les plus embarrassantes possible pour l’adversaire.
Mais voilà, il ne faudrait surtout pas mésestimer l’importance du compromis dans le système judiciaire américain. En effet, la juge Lucy Ko vient ainsi de signifier son agacement aux représentants des deux parties, eu égard à la manière dont ils avaient échoué à élaborer le compromis mutuel qu’elle leur avait demandé, compromis sur la manière dont ils entendaient présenter de nouvelles pièces à conviction au jury. Les deux avocats principaux, Bill Lee pour Apple et John Quinn pour Samsung, se sont vu enjoindre expressément par la juge de se rencontrer en personne hier dimanche pour finaliser un accord, à remettre au jury dès ce lundi, à la reprise de l’audience.
En tout cas, pour le moment, Apple s’était montré le plus efficace à ce petit jeu là, mais semble avoir voulu pousser trop vite et trop loin son avantage dans ce petit jeu de procédure.