Après avoir signé des accords avec Apple au sujet de la carte SIM Apple, les opérateurs américains ne coopèrent pas autant.
Malgré les accords de partenariats conclus avec la firme de Cupertino au sujet des Apple SIM, les opérateurs américains ne se montrent pas si coopératifs que cela.
C’est après la dernière keynote de de la marque à la pomme que l’on a appris que les nouveaux iPad 4G embarquent une Apple SIM, une carte SIM maison qui a la particularité de permettre à l’utilisateur de choisir l’opérateur directement depuis la tablette, et de pouvoir en changer en tout temps.
Au départ, pratiquement tous les opérateurs américains avaient conclu un partenariat au sujet de cette SIM avec Apple. Dans les faits, ils se montrent nettement moins coopératifs.
Cette attitude s’explique certainement par le fait que les opérateurs voient dans l’Apple SIM un moyen pour la firme de Cupertino de s’immiscer entre eux et leurs clients, une démarche qui leur ferait bien évidemment perdre de l’influence.
C’est ainsi que AT&T propose une clause spécifique dans ses conditions générales d’utilisation qui indique que lorsque l’utilisateur fait le choix d’utiliser AT&T comme fournisseur d’accès pour son nouvel iPad, il n’a plus la possibilité de changer d’opérateur par la suite. En cas de changement, il faudra racheter une nouvelle carte SIM, ce qui est tout simplement contraire à l’universalité de l’Apple SIM.
Plus simplement, Verizon a refusé de proposer l’Apple SIM et équipe les tablettes de ses propres SIM.
Alors que Sprint et T-Mobile US clament qu’ils jouent le jeu de la firme de Cupertino en permettant à l’utilisateur de choisir leur réseau depuis l’iPad, la réalité est qu’il équipe la tablette de leurs propres cartes SIM, et non pas celles d’Apple, lorsque le terminal est vendu subventionné.
De fait, sans forcément avoir du plomb dans l’aile, le lancement de l’Apple SIM semble plus compliqué et délicat que prévu.
Dernier point, il est bon de préciser que l’Apple SIM n’est disponible qu’aux États-Unis et au Royaume-Uni.