Comme le prouve les résultats financiers d’Apple à fin septembre, l’iPhone confirme son rôle de vache à lait alors que l’iPad est en sérieuse perte de vitesse.
C’est fin septembre qu’Apple a bouclé son trimestre et son année comptable, une occasion de faire le point sur sa santé financière avant la sortie des produits qui ont marqué cette fin d’année.
Avec un bénéfice net annuel en hausse de 6,7% à 39,5 milliards de dollars, la santé du groupe est toujours aussi bonne surtout que la progression de ce même bénéfice net au dernier trimestre a été de 13% à 8,5 milliards de dollars, une progression qui s’explique bien évidemment par le succès commercial des iPhone 6 et 6 Plus.
Sur le dernier trimestre, Apple a écoulé 39,27 millions d’iPhone, soit 16% de plus qu’un an auparavant, mais surtout plus que ce que les investisseurs espéraient.
En une année, Apple a réussi à améliorer sa marge brute en la faisant passer de 37% à 38%.
Alors que l’iPhone est la véritable vache à lait d’Apple, la bonne surprise est que les Mac ont enregistré une progression de 21% à 5,52 millions d’unités en une année alors que la mauvaise surprise est que les iPad ont reculé de 13% à 12,32 millions d’unités, ce qui est plus que prévu.
Selon Tim Cook, ce recul « n’est pas dû un marché saturé », il reconnait « un petit obstacle, pas un énorme problème », notamment une « «cannibalisation par d’autres produits du groupe » comme le Mac ou l’iPhone.
Avec de tels résultats, Apple est bien évidemment très optimiste à l’entame de la période des fêtes, avec la poursuite du succès commercial des iPhone 6 et 6 Plus alors que les nouveaux iPad pourraient relancer leurs ventes. À cela, l’arrivée de l’Apple Pay et de l’Apple Watch devraient être d’autres motifs de satisfaction, même si la smartwatch n’est attendue que pour l’année prochaine.
Alors que l’action Apple avait déjà gagné 2,14% avant l’annonce de ces chiffres, par anticipation des bons résultats, elle a encore progressé de 1,58% supplémentaires, à 101,34 dollars vers 22H45 GMT.