Détecter les symptômes à temps et avoir la réaction adéquate peuvent limiter les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Reconnaitre les signes est donc important.
En cas d’accident vasculaire cérébral (AVC), « les choses se jouent en quelques heures », prévient le Dr Flaysakier, sur le plateau de France 2. Pourquoi est-ce si important ? Parce que cela peut limiter les séquelles.
Après avoir expliqué que le traitement de l’AVC en urgence a considérablement évolué au cours de ces dernières années, qu’il est désormais « possible d’aller chercher des caillots de sang directement dans le cerveau, jusqu’à six heures après la crise », il explique les gestes qui sauvent.
Avant tout : reconnaitre les symptômes
Un AVC est quelque chose de délicat vu que même la personne concernée peut ne pas s’en rendre compte. C’est pour cette raison que le Dr Flaysakier explique comment l’entourage peut facilement reconnaître une personne en train d’avoir un tel accident.
« Par exemple, un bras qui va brutalement tomber dans le vide, l’incapacité de serrer une main, ou alors une jambe qui se dérobe et on tombe, la bouche de travers, la difficulté à parler, l’impossibilité pratiquement de dire des mots, et puis des troubles de la vision », sont autant de symptômes d’un AVC.
Réagir promptement et juste
Reconnaitre un AVC est une chose, avoir le bon comportement est une autre. C’est « parce qu’il faut que ces personnes aillent d’urgence, de préférence dans une unité neurovasculaire spécialisée » que le médecin souligne que les proches doivent avoir le réflexe d’appeler le 15 en premier. Il insiste à nouveau sur le fait qu’« il est important d’arriver très vite sur place, que les choses se jouent en quelques heures ».