Alors que l’influence de l’Europe est réduite en matière de 3G et 4G, elle ne doit pas rater le virage vers la future 5G.
Bien que l’actualité se focalise sur le déploiement de la 4G, voire de la 4G+, le petit monde du high-tech se tourne déjà vers la future 5G. C’est ainsi que Michel Combes, directeur général de l’équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent, a déclaré que « L’enjeu pour l’Europe est de revenir dans la course et de reprendre un certain leadership en matière technologique » alors que son influence est réduite au niveau des actuelles normes de téléphonie mobile, la 3G et la 4G.
« Il est essentiel que l’Europe puisse jouer sa partition, d’où la nécessité que les acteurs investissent se ressaisissent et là, l’Europe a un rôle à jouer », a-t-il souligné.
À ce sujet, Michel Combes se félicite que Günther Oettinger, le commissaire européen chargé du numérique, ait été « excessivement offensif à Barcelone pour exprimer la nécessité d’investir dans le numérique ».
Alcatel-Lucent, qui s’est repositionnée depuis deux ans sur l’internet et l’accès à très haut débit, réalise « plus de 2,2 milliards d’investissements par an dans la R&D » souligne son directeur général. Cela ne l’empêche pas d’appeler à une refonte complète des règles de la concurrence en Europe pour permettre l’émergence de grands groupes qui soient capable de se battre à armes égales avec les grands groupes asiatiques ou américains.