Pour rééquilibrer le marché de la 4G, Free aurait pu espérer qu’un lot de fréquences de la bande 700 MHz lui soit réservé. Cela ne sera pas le cas.
Faute d’une offre suffisante, en 2011, Free était passé à côté des fréquences dans la bande des 800 MHz. Avec l’idée que l’État pourrait avoir l’idée de rééquilibrer le marché de la 4G, l’opérateur aurait pu espérer se voir réserver un lot de fréquences sur la bande des 700 MHz. L’ARCEP exclut ce scénario.
Il n’y aura pas de favoritisme pour Free, il n’y a aucune raison pour que l’opérateur bénéficie d’un passe-droit dans la mesure où il était bel et bien candidat pour les 800 MHz, comme ses concurrents, mais qu’il a perdu aux enchères. Cela serait « trop risqué juridiquement », explique l’ARCEP.
Le risque pour Free est que ses concurrents lui fassent payer la guerre des prix en en faisant monter les enchères, pour l’écarter du marché.
Une solution pourrait être un geste de l’autorité, sans aller jusqu’à réserver un lot de fréquences pour Free, il s’agirait éventuellement de limiter le nombre de fréquences par opérateur 4G, par exemple 25 MHz.
Il est à souligner qu’Orange, Numericable-SFR et Bouygues Telecom disposent actuellement de 20 MHz (800, 1 800 et 2 600 MHz) contre seulement 5 MHz pour Free. À cela, il faut ajouter que la volonté gouvernementale est toujours d’avoir quatre opérateurs en France.