Le seul mot que les opérateurs français ont à la bouche, c’est la 4G. Pourtant, en vertu de leur obligation conclue avec l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), ils doivent couvrir l’ensemble du territoire en 2G d’ici la fin 2016. Respectivement, cela correspond à 17, 8 et 53 zones pour Bouygues Telecom, Orange et SFR.
En bon élève, Bouygues Telecom a avancé sur la question. Ce qui n’est pas le cas d’Orange et SFR, un laxisme qui n’est pas du goût du régulateur des télécoms. C’est ainsi que l’autorité de régulation a fait part de ses griefs aux deux opérateurs dans un courrier qui leur a été adressé le 27 avril dernier. Il leur restait respectivement 5 et 47 zones à couvrir à cette date.
Ce dossier est désormais entre les mains de la formation restreinte de l’ARCEP, celle qui a le pouvoir de décider d’éventuelles sanctions. Le régulateur rappelle que « les opérateurs sont conjointement tenus d’apporter grâce à un réseau mutualisé et moyennant un financement public, une couverture de base dans un certain nombre de centres-bourgs qui ont été identifiés par l’État comme absolument non couvert ». Ces zones, qui représentent 1 % de la population, doivent être couvertes en voix et SMS au 31 décembre 2016.
À la suite de cette échéance, les opérateurs auront jusqu’au 30 juin 2017, soit exactement 6 mois, pour en faire de même avec la 3G. En plus de Bouygues Telecom, Orange et SFR, Free sera cette fois impliqué dans ce chantier.
À cela, il faut ajouter les travaux qui concernent la 4G. Là aussi, le chantier n’avance pas assez aux yeux de l’ARCEP. Sur ce dossier, ce sont Bouygues Telecom et SFR qui sont en retard sur les objectifs fixés.