14 mois pour que Windows 10 équipe 400 millions d’appareils

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI

Il a fallu 14 mois à Windows 10 pour que le dernier système d’exploitation de Microsoft réussisse à équiper 400 millions de machines dans le monde.

Initialement, Microsoft avait l’ambition que son système d’exploitation Windows 10 équipe 1 milliard d’appareils avant la fin 2018. Depuis, cet objectif a été revu à la baisse. Aujourd’hui, on apprend que le rythme d’adoption est clairement insuffisant pour espérer atteindre le but fixé. C’est lors de sa conférence Ignite (26 au 30 septembre) que la firme de Redmond a fait le point sur les installations de Windows 10.

C’est en ouverture de sa conférence Ignite, à Atlanta, que Microsoft a annoncé que Windows 10 équipe 400 millions de machines actives dans le monde à la fin septembre. Par machine active, il faut comprendre des appareils qui ont été allumés au moins une fois au cours des 28 derniers jours. L’éditeur de Redmond précise que les 400 millions de machines sont aussi bien des desktops, des laptops, des tablettes, des smartphones, des consoles Xbox One et Xbox S, des Surface Hubs ou encore des casques de réalité augmentée HoloLens (disponible sous la forme de kit de développement pour le moment).

Alors que la barre des 200 millions d’appareils fonctionnant avec Windows 10 avait été franchie 6 mois après son lancement, en janvier dernier, il a fallu attendre le mois de mai pour que le cap des 300 millions de machines soit franchi, puis septembre pour celui des 400 millions d’appareils, 14 mois après son lancement.

Pour autant que le taux d’adoption reste un peu près le même, cela signifie qu’il faudrait encore 36 mois pour que l’objectif du milliard d’appareils fonctionnant sous Windows 10 soit atteint, soit pas avant le courant de l’année 2019. Microsoft a donc eu raison de revoir à la baisse son objectif initial.

Pour séduire les utilisateurs, surtout ceux qui utilisent encore Windows 7 et Windows 8, Microsoft compte sur des fonctionnalités avancées. C’est par exemple le cas d’une isolation du code malicieux dans le navigateur Microsoft Edge, un projet pour le moment connu sous le nom de Project Barcelona qui sera bientôt proposée en test pour les utilisateurs qui sont inscrits au programme Windows Insiders. Au final, cette fonctionnalité prendra officiellement le nom de « Windows Defender Application Guard ».

Microsoft a aussi annoncé que les services Windows Defender Advanced Threat Protection (WDATP) et Office 365 ATP « partageraient mutuellement des informations » dans le but de prévenir des attaques avancées en détectant les URL et pièces jointes malicieuses. De plus, Office 365 ATP sera prochainement étendu à Word, Excel, PowerPoint, SharePoint Online et OneDrive for Business.

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