Le prix du bitcoin pourrait baisser d’environ 10 % pour atteindre 42 000 dollars, selon le PDG de Galaxy Digital. Le bitcoin s’est effondré depuis qu’il a franchi une nouvelle étape en novembre.
Après avoir vu le prix du bitcoin chuter de plus de 30 % au cours du mois précédent, le millionnaire de la crypto-monnaie Mike Novogratz a prévenu que la douleur pourrait encore s’accentuer, alors qu’il prévoit que le prix du plus grand actif numérique restera autour de 42 000 dollars dans un avenir proche.
M. Novogratz, directeur général de Galaxy Digital Holdings, a déclaré dans une interview accordée à Bloomberg TV que le bitcoin se trouve à un « niveau très crucial » et que « la fourchette basse devrait se maintenir ». Lorsque les particuliers commencent à vendre toutes les classes d’actifs vers la fin de l’année, le bitcoin « se négocie lourdement », mais il n’est pas préoccupé par le prix du bitcoin à « long terme. »
La crypto-monnaie bitcoin, qui se négocie actuellement à 46 966 dollars, a chuté d’environ 30 % par rapport à son récent record de plus de 69 000 dollars, atteint il y a environ un mois, en raison de l’arrêt des mesures de relance des gouvernements et des banques centrales.
M. Novogratz a déclaré que, puisque « tant d’argent afflue dans le secteur », il serait « impossible » que les valeurs des crypto-monnaies descendent beaucoup plus bas que leurs niveaux actuels. Dans le cas d’une très longue période, « cela semble inconfortable, mais c’est probablement bon pour vous ».
Si Galaxy Digital, qui propose des services financiers liés aux crypto-monnaies à des clients institutionnels, est actuellement cotée à la Bourse de Toronto, la direction prévoit que la société sera cotée à la Bourse de New York d’ici le premier trimestre de l’année prochaine. De nouveaux bureaux ont été construits dans le centre-ville de New York, à proximité de la rivière Hudson.
Selon Novogratz, l’année 2022 sera l’année du DeFi, ou finance décentralisée, dans laquelle les transactions financières pourront être réalisées automatiquement et sans l’intervention d’un tiers. DeFi est « devenu mal-aimé » cette année, car les préoccupations liées aux lois « Know-your-customer » ont entravé ses chances d’être adopté par les institutions, mais Novogratz pense que ces problèmes seront résolus d’ici la fin de 2022.