Un dinosaure rare découvert dans le désert en Égypte

Hicham EL ALAOUI
Rédigé par Hicham EL ALAOUI
Une partie de la mâchoire du Mansourasaurus shahinae (Photo : Hesham Sallam/Université de Mansourah)

Le Mansourasaurus shahinae a été découvert par une équipe américano-égyptienne dans le désert égyptien. La découverte qui a été publiée dans la revue Nature Ecology and Evolution constitue une avancée inédite.

Une partie de la mâchoire du Mansourasaurus shahinae (Photo : Hesham Sallam/Université de Mansourah)
Une partie de la mâchoire du Mansourasaurus shahinae (Photo : Hesham Sallam/Université de Mansourah)

Les dinosaures vivant en Afrique, spécialement ceux issus de la période du Crétacé, n’ont pas fait l’objet de beaucoup de découvertes. Leurs fossiles se trouvent à des endroits recouverts de végétation et très peu accessibles, endroits où vivaient ces dinosaures avant leur extinction. Eric Gorscak de l’université de l’Ohio explique que : « Les derniers dinosaures d’Afrique n’étaient pas complètement isolés, contrairement à ce que certains ont avancé dans le passé », d’où l’importance d’étudier les espèces ayant peuplé les différents continents pour définir leur niveau d’isolement et si leur évolution a eu lieu de manière indépendante sur chaque partie de la Pangée, ce supercontinent unique.

Le fossile du Mansourasaurus shahinae est décrit dans un communiqué de l’université de l’Ohio comme « le plus complet découvert en Afrique, datant de la fin du Crétacé ». Il est composé de la mâchoire inférieure, des os du crâne, des côtes et des vertèbres, d’une patte arrière et d’une patte avant, d’une grande partie de l’épaule et de plaques osseuses qui étaient parsemées sur la peau du dinosaure.

Le Mansourasaurus shahinae fait partie des animaux les plus gros ayant habité la Terre, il appartient à l’espèce des Sauropodes, cette famille de dinosaure peuplait une grande partie du globe terrestre lorsqu’a eu lieu l’extinction de masse d’il y a 66 millions d’années. Il aurait la taille d’un bus et le poids d’un éléphant.

Matt Lamanna du musée d’histoire naturelle de Carnegie aux États unis et coauteur de l’étude s’est exprimé concernant le fossile découvert : « Quand j’ai vu les photos des fossiles, les bras m’en sont tombés. C’était le Saint Graal ! »

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