Les instincts les plus sauvages des chats domestiques sont réveillés lorsqu’ils entrent en contact avec la nature. À l’extérieur, les petits félins peuvent tuer un large éventail d’animaux sauvages, des insectes aux rongeurs en passant par les oiseaux.
Seuls 4 % du régime alimentaire d’un chat proviennent de souris, d’insectes ou autres.
Les experts et les propriétaires de chats eux-mêmes savent que, après avoir tué leurs proies, ils les laissent sur place sans manger autant qu’ils le pourraient. La raison en est qu’ils tirent la majeure partie de leur nourriture des humains, leurs rêves, et qu’ils préfèrent apparemment agir ainsi et ne pas dépendre principalement d’espèces plus petites.
Selon une étude de l’université d’Exeter, en Angleterre, les besoins en nourriture et en nutriments des chats sont satisfaits à la maison, où ils peuvent déguster les croquettes ou les aliments humides que leurs maîtres leur achètent.
La même université avait déjà publié une étude sur la façon dont les jeux et l’alimentation peuvent réduire la chasse chez les chats domestiques.
Les scientifiques se sont penchés plus particulièrement sur les moustaches des chats, recueillant des preuves médico-légales qui montrent que les chats ont tendance à chasser les animaux sauvages par instinct et non par faim.
Seuls 4 % de l’alimentation d’un chat domestique proviennent de la faune sauvage
Quatre-vingt-seize pour cent du régime alimentaire d’un chat domestique est constitué de la nourriture que lui donne son maître, tandis que trois à quatre pour cent seulement proviennent de la consommation d’animaux sauvages, tels que des insectes ou des rongeurs.
Ces chiffres signifient que ce n’est pas la faim qui pousse les chats à chasser, mais plutôt les instincts qu’ils tiennent de leurs origines prédatrices, aussi petits que soient les chats domestiques.
Selon les chercheurs, il s’agit d’une bonne nouvelle pour les propriétaires de chats qui craignent que le fait de limiter la capacité de leur chat à chasser les animaux sauvages puisse lui nuire sur le plan nutritionnel.
En fait, les chats satisfont la plupart de leurs besoins alimentaires avec des croquettes ordinaires et des aliments humides, et non avec des oiseaux ou des écureuils. C’est une meilleure nouvelle encore pour l’environnement, car les chats réduisent les populations d’oiseaux chanteurs.
Les auteurs de l’étude de l’université d’Exeter affirment que l’utilisation de colliers Birdsbesafe sur les chats, associée à des moments de jeu quotidiens et à une alimentation à base de produits carnés de haute qualité, réduit la quantité d’animaux sauvages qu’ils peuvent tuer.