Elle se trouve à 35 années-lumière et une équipe de chercheurs européens suggère que cette étoile pourrait être entourée de planètes susceptibles d’abriter la vie.
La recherche de la vie au-delà de notre planète Terre reste l’une des inconnues auxquelles la science tente de répondre. Nous avons appris il y a quelques jours l’existence du projet Galileo, qui tentera de trouver des signes de vie intelligente extraterrestre sur notre propre planète ; mais aujourd’hui, un groupe de chercheurs européens a tourné son attention vers l’étoile L 98-59 : il semble que plusieurs planètes autour d’elle pourraient abriter la vie.
L’étoile L 98-59, et ses planètes habitables
Les nouveaux résultats ont été publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics. L’étude est signée par des chercheurs, notamment des scientifiques du Centro de Astrobiología et de l’Instituto de Astrofísica de Canarias, ainsi que des chercheurs des universités de Porto et de Gênes et de l’Observatoire astronomique de Turin.
À l’instar des planètes présentes dans notre système solaire, ils soulignent que trois d’entre elles pourraient contenir de l’eau, indispensable à la formation de la vie telle que nous la connaissons.
Les observations ont été réalisées à l’aide du Very Large Telescope (VLT), situé à l’Observatoire européen austral dans le désert d’Atacama.
L’une de ces planètes a « la moitié de la masse de Vénus » et serait la plus petite de toutes ; une autre semble abriter « un monde océanique », et la troisième possède « une atmosphère qui pourrait protéger et entretenir la vie », selon María Rosa Zapatero Osorio, astronome au Centro de Astrobiología de Madrid (CAB-CSIC) et l’un des principaux auteurs de l’étude.
L’une des planètes découvertes aurait une atmosphère qui protégerait la vie à sa surface.
En plus de celles-ci, l’équipe a également découvert deux autres planètes qui étaient jusqu’alors inconnues. L’un d’eux se trouve à une distance appropriée de l’étoile pour contenir de l’eau liquide, même à sa surface.
Malheureusement, les chercheurs n’ont pas été en mesure de recueillir davantage d’informations sur ces planètes. On espère que les futures missions avec le télescope spatial James Webb (ou avec l’ELT géant qui sera également construit à Atacama) seront en mesure de recueillir davantage de données sur ces trésors nouvellement découverts.