Kaspersky Lab, le spécialiste russe de la lutte antivirus a identifié une cyberarme utilisée contre des pays tels que l’Iran. Un virus d’une sophistication telle qu’elle suppose le concours d’un État.
Connu sous le nom de « Flame », ce super-virus serait actuellement utilisé à des fins de « cyberespionnage », a indiqué la société russe, l’un des premiers fabricants mondiaux d’antivirus. Ce virus a été détecté dans le cadre d’une enquête lancée par l’Union internationale de télécommunications (ITU).
Une fois qu’un système est infecté, « Flame » lance une série complexe d’opérations, telles que des captures d’écran, des enregistrements via un micro des conversations audio, ou encore l’usage de Bluetooth pour identifier les appareils aux alentours. Le virus est en fait un gigantesque ensemble de modules qui se déploient progressivement dans les systèmes infectés et laisse très peu d’empreintes.
Pour Norton, ces attaques sont menées par « des groupes organisés, financés, qui s’attendent à ce qu’on remonte la piste. Et donc ils ont tout fait pour la brouiller ».
En se prononçant clairement pour l’usage des virus hier, le ministre israélien des Affaires stratégiques a alimenté les spéculations sur une possible implication de son pays dans « Flame ». Il a utilisé la menace significative iranienne.