Ce lundi 14 novembre, on aura une super grande lune, plus lumineuse, plus grosse, plus proche de la terre depuis des décennies, offrant un spectacle inédit depuis 1948 pour les scientifiques et amoureux de l’astronomie ; ce phénomène ne se reproduira pas avant 2034.
La « super Lune » se produit, car l’orbite de notre satellite est elliptique plutôt que circulaire. Si la distance moyenne séparant la Terre de la Lune est de 384 467 km, cette dernière peut s’éloigner jusqu’à 405 696 km, son apogée, et se rapprocher jusqu’à 363 104 km, son périgée. C’est lorsqu’elle s’approche, ou atteint son périgée qu’on parle de « super Lune », ou « périgée-syzygie ».
En terme simple, la Lune mérite le qualificatif de super quand elle est pleine et à une distance presque minimale de la Terre.
Comment observer la Super Lune ?
« Si on l’observe au moment de son lever, l’effet de super Lune sera doublé d’un effet que l’on appelle l’illusion lunaire », explique Pascal Descamps. Cette illusion d’optique fait apparaître le satellite de la Terre plus gros près de l’horizon que lorsqu’il se trouve haut dans le ciel.
De plus, « comme le système Terre/Lune se rapprochera du moment de l’année où il est le plus proche du Soleil (le 4 janvier 2017), la Lune recevra plus de lumière du soleil que d’habitude, ce qui va également augmenter sa luminosité apparente », explique l’Association astronomique irlandaise (IAA).
« Une super Lune peut être jusqu’à 14% plus grande et 30% plus lumineuse qu’une pleine Lune à son apogée » (le point de son orbite le plus éloigné de la Terre), selon la Nasa.
Si la météo le permet évidemment, la Super Lune sera visible partout dans le monde, observable à l’œil nu, mais avec des jumelles ou un télescope, nous pouvons scruter la surface lunaire comme jamais.
En France, la Lune se lèvera à 17h42 à l’est-nord-est et la « super Lune» devra être observable « à partir de 18h30 », conseille l’Observatoire de Paris.