La mission ExoMars 2016 est arrivée à proximité de la planète rouge. Ses instruments vont commencer à rechercher des traces de vie alors que son atterrisseur va tenter de se poser à sa surface.
Treize ans après le lancement de Mars Express, l’Europe est repartie à la conquête de Mars avec la mission ExoMars 2016, une ambitieuse mission réalisée en partenariat avec la Russie. Désormais, la sonde TGO (Trace Gas Orbiter) est en orbite autour de la planète rouge.
Le premier moment important de la mission aura lieu dimanche, lorsque l’atterrisseur Schiaparelli sera largué de la sonde. Le second moment important que tout le monde attend, c’est son atterrissage mercredi prochain.
Si tout se passe bien, Schiaparelli doit se poser sur Mars trois jours après. Il est équipé d’une petite station météo. Vu que l’engin fonctionne sur batterie uniquement, sa vie ne durera que quelques jours. L’important de cette mission est surtout de démontrer que l’Europe peut se poser sur Mars. « Notre but, c’est de montrer que nous pouvons nous poser à la surface (…) et enregistrer des données », explique Mark McCaughrean, conseiller scientifique à l’ESA.
Il sera possible d’assister à cet atterrissage en direct à partir du Forum Armand Peugeot à Poissy (78). L’événement sera animé par Gilles Dawidowicz (Société astronomique de France), Jean-Pierre Martin (SAF) et Olivier de Goursac (Planetary Society). Alain Souchier (président de l’association Planète Mars) et Francis Rocard (responsable de l’exploration du système solaire au CNES) ainsi que d’autres scientifiques impliqués dans cette mission spatiale interviendront en tant qu’invités.
L’événement débutera à 14 h 15. L’entrée est libre, mais inscription préalable est obligatoire sur exomars.gpseo.fr.
Simultanément, la sonde TGO se mettra en orbite autour de Mars avant de se mettre au travail début 2018. L’espoir est qu’elle trouve des traces de molécules organiques qui auraient pu se trouver sur Mars il y a environ 3,9 milliards d’années. Alors que des missions précédentes ont permis de déceler une faible présence de méthane (CH4) dans l’atmosphère martienne, il va s’agir de confirmer sa présence et déterminer sa provenance.