Depuis quelques jours, Facebook Messenger sert à propager un dangereux cheval de Troie. Baptisé Eko, il piège les internautes qui ne sont pas attentifs.
Depuis quelques jours, Facebook Messenger ne sert plus seulement à communiquer avec ses amis. La messagerie sert en effet à propager un virus. Il s’agit d’un dangereux cheval de Troie baptisé Eko. Pour se propager, il piège les internautes qui ne sont pas attentifs.
La technique de propagation d’Eko est plutôt classique. Les utilisateurs de Facebook Messenger reçoivent tout simplement un message semblant émaner d’un ami. Ils sont invités à visionner une vidéo qui attire le clic. Le lien redirige automatiquement la personne vers une page où cette vidéo est censée être jouée. Le piège est que le navigateur ne disposera pas de certains composants nécessaires à son visionnage en ligne. C’est là que le piège se referme, si l’internaute accepte d’installer un plug-in ou une mise à jour logicielle de sa machine… ce qui va installer le virus.
Comme ce genre de mise à jour n’est pas rare, ce piège est susceptible de faire mordre à l’hameçon n’importe qui. Il s’agit simplement d’être attentif et de ne pas accepter l’installation de composants pour se protéger de ce virus.
Le ministère de l’Intérieur publie une alerte concernant Eko
La situation est si préoccupante en France que le ministère français de l’Intérieur a publié un avertissement mardi soir. Sur sa page Facebook, il incite les internautes à se méfier des liens pouvant être envoyés par un ami. « Ce lien contient votre prénom suivi de « Vidéo » et utilise votre photo de profil comme image d’illustration ». Il est précisé qu’il faut éviter de cliquer sur le lien avec l’extension « .graphics » qui redirige l’internaute vers un faux site et incite à télécharger une extension malveillante pour le navigateur Google Chrome. Dans le cas où un internaute a cliqué sur le lien et installé l’extension, il peut toujours la désinstaller en désinstallant l’extension Eko dans les paramètres de Google chrome.
Facebook a confirmé l’existence du virus Eko tout en minimisant son impact. Selon le réseau social, seul une proportion « peu importante d’utilisateurs » a été confrontée à ces messages.