WhatsApp revendique plus de 100 millions d’appels téléphoniques par jour, soit plus de 1 100 appels chaque seconde !
Rachetée par Facebook pour 22 milliards de dollars en 2012, l’application de messagerie WhatsApp revendique désormais plus de 100 millions d’appels chaque jour. Ce chiffre devient encore plus impressionnant lorsqu’on le ramène à une moyenne de plus de 1 100 appels chaque seconde.
Alors que l’application de messagerie ne revendiquait « que » 500 millions d’utilisateurs par mois en 2014, ce nombre a pratiquement atteint le milliard à la fin 2015, preuve de l’engouement suscité par cette application mobile. En 2014, elle servait déjà à envoyer 60 milliards de messages par jour. Aujourd’hui, ce sont plus de 100 millions d’appels téléphoniques qui sont quotidiennement passés. « Nous sommes honorés que tant de personnes trouvent cette fonctionnalité utile », se réjouit la filiale de Facebook sur son blog.
Des améliorations à venir pour les appels téléphoniques
Dans son même billet de blog, WhatsApp dit aussi que « nous nous engageons à la rendre meilleure dans les mois à venir », ce qui signifie que son intention est d’améliorer encore les fonctionnalités proposées, notamment les appels téléphoniques. Il est bon de souligner que le chiffrement de bout en bout vient d’être déployé.
Alors que l’on a beaucoup parlé du litige entre Apple et le FBI au sujet de l’accès aux données stockées dans les iPhone, il est aussi bon de rappeler que WhatsApp était aussi dans la ligne de mire du département de la Justice américaine. En effet un juge avait autorisé la surveillance de communications qui sont échangées au sein de l’application. Le fait que la filiale de Facebook a mis en place du chiffrement de bout en bout a sérieusement compliqué les affaires du Gouvernement américain.
Il faut souligner que WhatsApp avait choisi d’utiliser le protocole de chiffrement open source TextSecure pour protéger les échanges, un protocole qu’Edward Snowden avait décrit comme étant particulièrement efficace. Pour l’améliorer, l’entreprise a même décidé de mettre en place un nouveau protocole, Signal, développé par Open Whisper Systems, une organisation spécialisée dans la cybersécurité. Seuls les expéditeurs et destinataires d’un message peuvent consulter son contenu.