D’un côté, il y a les internautes qui en ont marre d’être envahi pour la publicité intrusive, de l’autre les éditeurs de sites qui voient les revenus de la pub s’effondrer en raison de l’adoption massive des solutions de blocage publicitaire.
Entre ces deux camps, il y a encore les entreprises qui tentent de trouver un compromis en cherchant une définition qui distingue la bonne de la mauvaise publicité. Dans cette bataille, le navigateur Opera a clairement pris position.
Le camp choisi par Opera est celui des utilisateurs en décidant d’intégrer nativement un bloqueur publicitaire à la prochaine version de son navigateur. Cette fonctionnalité est dès à présent disponible dans la préversion pour les développeurs.
Pour justifier sa position, Opera avance bien évidemment la nuisance que représente la publicité pour les internautes. Surtout, l’éditeur justifie la décision d’ajouter un bloqueur publicitaire par le gain en rapidité du chargement des pages web, des pages débarrassées des lourds bandeaux publicitaires.
Cet argument est flagrant vu que cette version sans publicité d’Opera serait 21% plus rapide que le couple Firefox / Adblock Plus, et 45% plus rapide que Chrome / Adblock Plus.
Pour autant que ces gains de vitesse se confirment dans la version finale, c’est très prometteur pour les internautes, ce qui justifie d’autant plus un bloqueur publicitaire.
Opera précise également que le blocage publicitaire sera proposé dans la prochaine version de son navigateur, mais pas activé par défaut. Cela sera à l’internaute de décider ce qu’il veut, de la vitesse ou de la pub.
Si le bloqueur est activé, un onglet servira à indiquer le nombre de publicités bloquées sur un site Web donné. La possibilité de désactiver le blocage pour un site en particulier est bien évidemment proposée.